Robert Janitz

Wop's

du 5 au 30 mars 2002


Robert Janitz

678 Hart St
Brooklyn, NY, 11221
USA
robert.janitz@free.fr
http://robert.janitz.free.fr/

Expositions personnelles
05/2003Galerie Sandmann+Haak, Art Frankfurt, Allemagne
03/2002Galerie du Haut-Pavé, Paris
05/2001Nalanda, Cologne, Allemagne
Expositions de groupe
11/2000Jim Beard Gallery, Amsterdam, Pays-Bas
05/2000Galerie Véronique Maxé, Paris
03/1999Art Process, Paris
05/1998Galerie Valleix, Gramercy Park Art Fair, New York
10/1997Galerie Valleix, FIAC, Paris
09/1997Galerie Valleix, Austerlitz-Autrement, Paris
09/1996Galerie Valleix, Austerlitz-Autrement
06/1995GMD, Darmstadt, Allemagne
05/1995Galerie Valleix, ART Basel, Suisse


Création neutre, méthode de réduction, ascèse picturale
La méthode utilisée m‘a permis de me concentrer sur ce qui est essentiel dans le gestuel de la forme, dans sa couleur, et de produire les Works On Paper dans leur autonomie picturale.
Seule la forme est à considérer dans son existence actuelle, concrète, effective
Le sujet, ici, est la volonté de révéler ce qu‘est la peinture, reprise de façon répétitive en tant que processus.
Le geste répété devient objet, liberté, présence. La répétition se détachant du résultat. Les entrelacs, traces issues du pinceau sur le papier évitent tout effet de trompe-l‘oeil et de lumière.
L‘acte de peinture naît et fonctionne dans un équilibre sensible entre volonté et abandon
Le tracé cherche à affirmer simultanément deux principes : celui de la volonté et celui de l‘acte aléatoire.
Dans la méthode des Wop‘s, chaque palette est restreinte
Les couleurs primaires utilisées CYM — Cyan, Yellow, Magenta —, blanc et noir proviennent d‘une gamme industriellement standardisée et sont par définition non artistiques ; les autres couleurs dues aux événements aléatoires sur le papier sont accueillies en tant que telles : les verts, les oranges, les violets, les roses.
Comme un miroir
Les Wop‘s ramènent le spectateur face à lui-même et l‘invitent à entrer en relation avec ses propres processus cognitifs. Rien ne doit s‘interposer entre l‘oeil et le tableau, l‘oeil et le monde.

Je suis vivant - je suis artiste - je travaille
Ces trois variables interrogent ma condition d‘artiste et déterminent l‘action, l‘environnement pictural dans lequel je me trouve. La transition entre le chemin de la maison et l‘atelier, le travail artistique et le retour ouvrent de nouveaux champs de réflexions.
La peinture est pour moi le lieu possible de penser la perception
Ainsi, dans la fragmentation croissante de penser le monde, la série des «Portraits Journal» tentait de diviser et déstructurer l‘unité de l‘image peinte. Chaque jour, avec une palette réduite, je peignais une photographie imprimée par un journal quotidien.
Avec les «Compositions Bleues», je passais de la perception d‘un événement à celle d‘un objet de mon environnement quotidien jusqu‘à matérialiser l‘existence physique du tableau en tant qu‘objet.
Dans les «Images composées» la matière de la peinture se rapprochait de l‘espace et du silence de la Poésie.
Alors que dans la Série «Diapositives», le deuil de la représentation du tableau avait commencé pour se poursuivre dans la série des «Wop‘s».

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