Matthieu Jacquemin

du 16 mars au 17 avril 2010


Matthieu Jacquemin

Né en 1972
Atelier 501
2 impasse Germaine
93400 SAINT-OUEN
06.62.13.62.09
matthieu.jacquemin@yahoo.fr
http://matthieujacquemin.blogspot.fr/

Formation
2000Diplôme National Supérieur d’Arts Plastiques
Félicitations du jury
Expositions personnelles
2010Galerie du Haut Pavé, Paris
2006APONIA Centre d’art contemporain, Villiers-sur-Marne
2005Galerie French-made, Munich
2001Villa Vincelli Maison des Arts, Fécamp
2000Galerie Espace Terre-Neuve, Fécamp
Expositions collectives
2010«Carte blanche à Frédéric DAVIAU», Saint-Ouen
2008«Accrochage des artistes de la galerie» GMLB, Paris
2007-08«Accrochage d’hiver» Galerie Meyer Le Bihan, Paris
2006«Traversée d’art», Saint-Ouen
2005«L’œuvre instable» APONIA, Villiers-sur-Marne
2003«Rencontres 2003» Prix de peinture Antoine Marin, Arcueil
«Attention Jeunes» Fête de l’Humanité, La Courneuve
2001«Sincères Félicitations», ENSBA/Paris
Exposition Florence de Voldère, Paris
2000«Novembre à Vitry», Vitry-sur-Seine

Matthieu Jacquemin

Matthieu Jacquemin

Matthieu Jacquemin

Matthieu Jacquemin

Matthieu Jacquemin

Matthieu Jacquemin


Puis une ligne parcourt la toile. Elle s’allonge, se courbe, oscille, se plie. Percute une autre ligne, longe et traverse une masse, coule, peut-être, sur une autre forme ou sur la toile encore vierge…Le travail peut démarrer au sol, passer par l’oblique puis se terminer au mur. Chaque position influe ainsi sur le geste et insuffle d’autres évènements. Les coulures et leur vitesse de sédimentation, les chocs et interférences de formes en font partie et imprègnent le cours de l’histoire qui se raconte sur la toile. L’idée ne précède pas la réalisation. La figure non plus. Elles ne sont malgré tout pas absentes.
Une figuration a posteriori peut apparaître en entrelacs de lignes et de masses, laissée à la libre imagination de celui qui scrute. L’artiste préfère quoiqu’il arrive jouer d’ambiguïtés plus que de significations et de figurations. Il fausse les repères dimensionnels, détricote les scénarios simplistes, joue avec les lignes et masses, en nomme certaines, sans jamais fossiliser cela dans un titre. Il s’intéresse aussi aux convergences et résonances entre la réalité et ce qui se passe sur la toile, entre ce qu’il voit ou entend et les formes abstraites qu’il peint.
D’ou l’importance de savoir ralentir. De s’arrê­ter même. Afin de capter ces correspondances pour plus tard digérer les données sensorielles en configurations colorées. La toile devient alors un prisme ou les images, les sons, les évènements convergent et ressurgissent déviés, transformés voire sublimés. Dans son abstraction à la fois chaotique et harmonieuse, orée d’un utopique « je-ne-sais-quoi », la peinture devient le lieu possible d’un autre équilibre entre le moi, le hasard et le monde.

Émilie Marsaud

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