Cristine Guinamand

Bourreaux & Co

du 30 septembre au 25 octobre 2003


Cristine Guinamand

Née en 1974 à Yssingeaux
Vit et travaille à Paris
34 rue du Docteur-Potain
75019 PARIS
01.42.40.09.14 / 06.17.78.70.54
 
École des Beaux-Arts de Saint-Étienne
Diplôme National Supérieur d‘Expression Plastique
Diplôme National d‘Arts Plastiques
Échange Erasmus - École des Beaux-Arts de Porto

Expositions personnelles
2003"Bourreaux & Co", Galerie du Haut-Pavé, Paris
2002Les Mauvais Garçons, Paris
Expositions collectives
2003«URDLA 3D», URDLA, Centre International de l‘Estampe et du Livre, Villeurbanne
2002Filofax, le Temps Maîtrisé, Galerie Forêt Verte, Paris
2001Salon de Montrouge
Expositions Européennes du 46e Salon d‘Art Contemporain de Montrouge
Musée Amadeo de Souza-Cardoso, Portugal
Monastère de Sant Cugat del Valles, Catalogne
2000Galerie Pikinasso, Roanne
1999Galerie Pikinasso, Roanne
Tons sur tons dans le vol des moucherons, École des Mines, Saint-Étienne
4e Symposium des Arts et de la Jeunesse, Musée des Beaux-Arts J. Déchelette, Roanne
Musée d‘Art et Traditions Populaires et d‘Art Contemporain, Versillac
1998Quand le temps rencontre l‘espace, La Serre, École des Beaux-Arts, Saint-Étienne
1997Exposition des Boursiers Erasmus, École des Beaux-Arts, Porto


Rapt d‘elle dans le noir
Rappel dans le voir
Prends garde, regarde.
Garde à vue, à vous
Autrement dit... Mise en garde d‘oeil.
Autant en emporte la mise en vue d‘yeux.
Au fond du noir, fondu enchaîné, elle broie pour toi.
Tête-à-tête des maux d‘elle, à vous. Modèle pour échos du corps sous les regards en opérations enveloppants et désirants, tirer. stop.
Une tête découpée, tranchée, retranchée, décapante à voir.
Des têtes coupées en face d‘elle, offertes à toi dans des dessins en flaques.
Vies à vis, elle vit le voir, le vissant à ses vices.
Tir d‘ailes, et elle en aquarelle, en fugues sombres.
À crans, en accros, à crocs, et des vagues de traits en eaux troubles, stupre attiré.
Elle fronde et nous vise, maculante conception !
Touchant, toucheuse d‘encre à dessein, et retoucheuse d‘oripeaux en fée et geste, résonnante de frénésie. Elle s‘accroche sur un grain de peu révélé en se retirant.
Là, ça brûle, là, ça coule, là, ça me regarde.
Touchés dessins et peintures exécutées, stop.
Les lambeaux de représentations débordent, c‘est choisi, c‘est son style !
Elle nous dit «l‘art d‘aimer» à fleur de peau, et sur les taches d‘ombres, l‘encre est jetée dans cette eau allant.
Charivari, les jeux sont faits, à savoir le mort et le vif mis, elle vous le dit à cris à croire, à cru dans son costumeserré de cérémonies secrètes, stylet à la main.
Cris sans (H) tine, tinte à vos oreilles sans haine.
Des jeux à jets secrets suaves et sans peur. stop.
Trop, c‘est trou, elle sèche et toi ? Tu sues de reproches, l‘oeil au milieu.
Dans le rouge et le noir, les regards dissimulés se cachent en cache de mort !
Il faut garder cette face pour la faire disparaître derrière le masque des apparences.
Trou, c‘est encore trop, le piège est tendu.
Attention, elle chasse, dans le noir, le chatoiement en éclats, de nuit comme de jour.
stop.

Gérard Pascual, 2003

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